dimanche 7 septembre 2008

Que s'est-il passé?

Pleine d’espoir et enchantée de cette première révision, j’ai rangé mon matériel, je me sentais bien et c’est l’esprit serein que j’ai quitté ce lieu. Alors, la suite, je ne la comprends toujours pas! En effet, l’incroyable s’est produit: en quittant la quiétude de mon salon bleu-thé, j’ai eu une envie quasi irrépressible, oserais-je l’écrire ? Je vous le donne en mille... D’une cigarette ! Et une autre image, surprenante, m’est apparue, je l’ai croquée sur la porte des toilettes pour … hommes, ce qui a provoqué un fou rire tout aussi irrépressible. Qu'est-ce que cela vient faire ici, après des heures si intenses? Jusqu'ici, je trouvais cela très drôleEt me revoilà en phase avec la nostalgie, celle de 2 journées entières passées dans le lieu d’où elle provient : les jardins de la Famille Lin, à Banxiao dans les faubourgs de Taipei. Cet endroit magique vaudra à lui seul un autre billet, j'en ai fait plus d'une centaine de photos. Et pour compléter le tableau, voici ce que j’ai croqué sur la porte des toilettes pour femmes : une chaussure à hauts talons…). Et puis, passé ce rappel empreint de nostalgie, cette situation est devenue bien moins drôle, grotesque même.Un moment je me suis sentie tout à fait chamboulée, à l'image de ce Temple situé près de Jiji, après le dernier tremblement de terre. Il m'a fallu de longues minutes pour émerger de cet état. Mais au-delà de cette anecdote, l’ancienne fumeuse compulsive que j’ai été et qui est depuis devenue physiquement allergique à cette odeur, a essayé de comprendre cette envie aussi inattendue que saugrenue. Je cherche toujours. Pourquoi cette envie alors qu’actuellement je ne supporte plus cela au point que je pleure et je tousse dès que je sens cette odeur… A l’époque, je fumais pour me calmer après des journées passionnantes mais harassantes, j’enseignais alors à des enfants caractériels et psychotiques. Aujourd’hui, c’est le thé qui joue ce rôle. Mais le Pu Er que j'ai préparé pour faire passer tout cela avait un drôle de goût... Cela m'inquiète un peu... Je déteste ne pas comprendre...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

MON nom est Daniel. Suis de Buenos Aires, l'Argentine. Je suis membre du Réseau Choral Argentin et je t'invite à visiter le nôtre web : Que tu es heureux.