mercredi 15 octobre 2008

Tamayura ou quand sobriété rime avec raffinement

Mon premier point de RV en arrivant lundi à Paris était Tamayura, un endroit encore inconnu pour moi. Dès l’entrée, j’ai été séduite par ce lieu très sobre dédié aux thés de l’île de Kyushu, cette île dont j’ai déjà parlé à propos de la céramique Arita ici et . Des murs clairs, un canapé et un pouf beige, une table et une étagère de bois clair également, tout concourt à mettre en évidence et les objets et les thés verts. Tout ici respire le calme et la sérénité. Je ne parlerai pas en détail maintenant des excellents thés que j’ai eu le bonheur de déguster, ils feront l’objet de billets séparés tant j’ai de choses à en dire sur leur qualité et sur les ustensiles utilisés, mais aussi sur les gestes précis auxquels Olivier m’a initiée. Je voudrais seulement parler de ce lieu. Tamayura signifie "l’atmosphère chaleureuse que procure, par un contact éphémère, le son de petites pierres d’énergie spirituelle". Tout un programme déjà. C’est madame Yasuko Ono, instructeur diplômé - thés japonais qui en est la gérante et Olivier Leclerc qui en est le Directeur commercial.
Leur gamme comporte 5 références haut-de-gamme : Sencha, Gyokuro, Houjicha, Genmaïcha et Matcha. Chaque thé est présenté soit en vrac dans des sachets métallisés soit dans des boites. Chaque référence est aussi conditionnée en sachet individuel en mousseline, ceux-ci contiennent évidemment du thé de la même qualité que celui proposé en vrac. Des indications claires et très précises sont notées sur les sachets et les boites, ce qui permet de tirer le meilleur parti de ces thés exceptionnels. Avant de rédiger ce billet je me suis préparé un Houjicha en mousseline, cadeau de madame Ono. La saveur est très douce, sucrée et rafraichissante. Et une saveur plus subtile encore, celle du beau geste de Yasuko. Pour terminer, je voudrais encore dire mon merci à ces 2 personnes passionnées, compétentes et si accueillantes. Sans oublier mon ami Gilles, qui a fait fort dès le début de cette journée. J’ai véritablement été séduite, je suis sortie comblée, sur un petit nuage à tel point que je n’ai pas payé le thé que j’ai acheté… quand je m’en suis aperçue, je n’ai eu de cesse de réparer cet oubli. Heureusement Gilles voyait Olivier le lendemain et lui a donné l’argent, ouf, mon honneur est sauf!

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