mercredi 26 novembre 2008

De la librairie à Terre de Chine...

Le programme de ce jour commence par un passage dans une librairie, je voudrais trouver les 2 livres conseillés par Kris, qui a eu la gentillesse de me les signaler. Cela tombe bien, la Fnac des Halles se trouve pas loin de Terre de Chine. Partie pour les ramener tous les deux, je n’en trouve qu’un mais me console en en ramenant 3 autres. Je ne les ai pas encore ouverts mais cela ne saurait tarder, j’ai quelques diners en perspective ces 2 prochains mois. J’en ferai un commentaire alors mais vous en donne déjà les références.
BRISSAUD B., La table du thé, Genève, Minerva, 2007.
DATTNER C., Thé, rituels et bienfaits, Paris, Flammarion, 2008.
DUHAUT N., THIBAULT B., Les thés bio, plaisir, réconfort et bien-être, Croissy sur Seine, Anagramme, 2007.
LAGLANTINE A., J’aime et je cuisine le thé, Paris, Rustica, 2007.
C’est déjà chargée mais aussi très excitée que je me rends chez Terre de Chine, où je n’étais plus allée depuis les transformations. J’ai en effet pu m’inscrire à un atelier sur les Pu Er.
J’y suis chaleureusement accueillie par Madame Wang Li Juan dans ce lieu qui me fait penser aux maisons de thé chinoises. Je suis la première, ce qui me donne le temps de parler un peu avec elle. J’apprends alors que l’atelier sera le même que celui auquel j’ai assisté le 10 novembre dernier à l’Heure bleue , ce qui n’est pas un problème pour moi, je suis certaine que j’apprendrai encore. Et ce fut le cas. Je ne reprendrai pas tout ce qui a été dit sur les 4 Pu Er, je complèterai seulement ce que j’en ai déjà dit le 10 novembre, je parlerai donc plus des Pu Er crus, j’en ferai d'ailleurs un autre billet. Mais un mot sur l’atelier d’abord. Nous étions 5 ce samedi, devant chacun d’entre nous, une jolie petite farde noire avec au dos, l’histoire du thé et des feuilles de dégustation à l’intérieur. Madame Wang nous resitue le Pu Er dans l’histoire du thé et nous explique la différence entre Pu Er cru, vieilli naturellement et Pu Er cuit "naturel" auquel on rajoute de l’eau pour accélérer la fermentation. Et c’est seulement aujourd’hui que j’ai compris qu’il y avait donc aussi des Pu Er cuits naturels (je croyais qu’ils étaient tous "trafiqués"). L’autre méthode accélérée consiste à rajouter des micro-éléments, ici on parle donc aussi d’accélérer le processus de fermentation mais artificiellement. Alors que le cuit naturel reste doux, l’autre donne très souvent un goût acre, âpre. Le premier reste translucide, le second est souvent très noir et opaque.
Sur cette photo, on voit le Pu Er cuit issu d’un théier ancien de forêt, La liqueur fait ressortir des odeurs de cuir puis de champignons.
La feuille entière est très grande et semble "trouée" par endroits. Si vous avez envie de découvrir ces thés particuliers, n'hésitez pas! rendez-vous sur le site Terre de Chine ou envoyez un courriel à info@terredechine.com C'est un vrai bonheur d'écouter madame Wang parler avec passion des thés de son pays.

1 commentaire:

Benead a dit…

DATTNER C., Thé, rituels et bienfaits, Paris, Flammarion, 2008.

Je l'ai acheté récemment et prèsque terminé, perso je l'ai trouvé super intéressant, très bien écrit bref très agréable. Je le conseil sans hésiter, vous pouvez l'acheter les yeux fermés je pense (ouvrez les quand même pour lire, ce serait trop bête).