samedi 27 mars 2010

D'une émotion à l'autre: Strasbourg, jour 2

Après une nuit dans ce charmant hôtel Cathédrale, je plie bagage pour en rejoindre un autre, l’hôtel suisse à quelques enjambées de cette place superbe. Pas par choix au départ, mais impossible d’avoir 3 nuits de suite dans le même hôtel. Mais quand j’ai vu où il se situait… Mais avant d’y retourner, je décide d’aller dans un de mes autres coups de cœur. Je consulte d’abord cette carte si riche mais finalement je m’en remets à la jeune fille pour me proposer quelque chose de spécial. Ce sera un Suancha, vert cette fois.Pendant qu’elle me le prépare, une page de la carte retient mon attention, il est rare de trouver de tels renseignements. J’avais déjà été séduite par l’autre Suancha, je le suis également par celui-ci, doux et suave malgré une infusion de 6 minutes. Et en observant les feuilles, je suis certaine qu’elles n’ont pas encore tout donné. Mais le temps passe, il est temps maintenant de retourner au fond du jardin. En attendant mes complices, je suis à nouveau plongée dans ce lieu magique qu’Agatha Christie aurait adoré pour ce décor so british, elle aurait pu choisir un des 3 cafés à la carte tout en devisant avec mon compatriote Hercule Poirot qui lui aurait choisi un des nombreux chocolats chauds puisque, je l’ai déjà dit, aucun des deux ne buvait de thé… Comme quoi, tous les génies ont leurs faiblesses… Nous sommes maintenant au complet, les conversations sont animées elles ont trait à toutes les merveilles découvertes sur les cartes, que cache tout cela ? Fred vient à notre secours et commente dans un langage que tous admirent, ce qu’il peut nous proposer.Si le thé "est un parfum qui se boit", ce cake est un parfum qui se mange...Chaque thé choisi est servi dans une théière différente. Services raffinés pour des mets qui le sont tout autant. Et bien sûr, pour accompagner tout cela, les désormais incontournables. Dans quelques jours, elles seront décrites sur le site qui vaut aussi le détour : http://www.aufonddujardin.fr/ . Nous y avons fait de belles rencontres aussi: une décoratrice de Strasbourg, un personnage!Mais aussi 2 jeunes passionnés de thé qui n'ont rien pardu de nos échanges et qui sont venus nous demander des bonnes adresses, c'était vraiment sympathique.Nous quittons comblés cette ambiance victorienne pour nous diriger vers un autre haut lieu de thé, mon 3e coup de cœur d’il y a 4 ans. Je ne parlerai maintenant que de l’ambiance de ce lieu parce que ce que l’on y a vécu nécessite à lui seul un billet que je rédigerai plus tard, l’émotion est encore trop forte. Dès l’entrée nous sommes séduits par la beauté des objets Théières, services, mais sans cette impression de déjà vu. J’imagine bien les lettrés venir faire leurs achats dans ce lieu raffiné. Mais le plus fort reste à venir, la rencontre avec notre hôtesse et ce que nous avons vécu dépasse de très loin la simple dégustation, mais ce sera pour plus tard. Alors si vous passez par là, rentrez vous découvrirez par vous-mêmes un lieu improbable mais bien réel et, si vous avez la chance de partager le thé avec la maîtresse de maison, vous comprendrez mieux cette phrase de Jian Ran que j’ai déjà cité : « J’hésitais à prendre ces feuilles semblables au jade pour les transmuter en liqueur surpassant l’or.» (13, rue des Charpentiers, du mardi au samedi de 10 à 19 heures).

2 commentaires:

Myriam a dit…

Merci pour ce voyage et ces découvertes. Mon mari et moi nous délectons devant l'ambiance victorienne. Nous ne manquons pas d'en noter la référence. Bon séjour.

Francine a dit…

Merci pour ton message, mais je te mets en garde... une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer!...