mardi 16 novembre 2010

Après le brouillard, le thé et le courrier

Aujourd’hui, j’ai dû affronter un brouillard à couper au couteau pour aller faire mes courses, si j’aime l’ambiance assez mystérieuse de ce type de temps, passer au travers en voiture, c’est beaucoup moins romantique. Le frigo est maintenant plein à craquer et pour ma récompense, c’est au premier étage. Mais avant de tenir ma promesse d’hier, un arrêt dans mon salon bleu-thé. Au menu, un thé que j'avais déjà testé un kiushu (), mais que me réserve ce Haicha en zhong? Les feuilles sèches sont assez bizarres et ne me font pas penser à un Oolong d’autant qu’elles ont une vague odeur de thé vert. J’ai sorti mon joli set de petits zhongs qui viennent de chez Thés de Chine, ils ont une contenance de 10 cl et sont donc plus faciles à manipuler par mes petites mains. La première infusion, à la vue et au parfum, est manifestement trop dosée et ne fait pas du tout penser aux saveurs caractéristiques d’un Oolong. Il fait plus penser à un thé vert japonais du genre Bancha trop corsé. Par contre, les feuilles sont impressionnantes et par leur forme et par leur couleur: sèches j’avais l’impression de très petits morceaux. Et elles sont très tendres. Une deuxième infusion beaucoup plus courte donne cette fois une très agréable et douce amertume, mais rien à voir avec un Oolong, je comprends mieux l’intitulé du sachet : thé VERT Oolong. Et les feuilles qui se sont encore développées, sont d’une belle couleur vert clair et toujours aussi tendres. J’ai envie maintenant de l’infuser dans un autre récipient, j’ai du mal à imaginer que ces feuilles très foncées vont à ce point changer de couleur. Une chose curieuse lors de la première infusion, une multitude de petites bulles se dégagent des feuilles, comment expliquer cela ? Et l’infusion, dorée et brillante, n’a toujours rien à voir avec les saveurs du Oolong mais elle a la fraicheur des thés verts japonais, avec une petite pointe fumée. C’est un thé à faire découvrir comme curiosité, j’aimerais en savoir plus sur ce qui se cache derrière cette phrase sibylline : "combinaison unique en son genre des techniques de production japonaises et chinoises"… Il faudra que j'aille revoir ce que j'en avais pensé à l'époque, mais pas maintenant, il faut que je quitte à regret ce lieu, j’ai une promesse à tenir ! Et je l’ai tenue, j’en suis la première étonnée ! Mais après le souper, je vais me défouler.

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