dimanche 13 novembre 2011

Encore une journée de superlatifs!

Le temps est particulièrement doux à Paris ce samedi matin, propice à une ballade apéritive le long de la Seine. J’arrive maintenant chez Thés de Chine où j’ai d’abord rendez-vous avec Ségolène Teathécha (http://the-tea-cha.blogspot.com/ , allez voir, il y a entre autres des recettes +++ - j’ai déjà testé le poulet- et les photos sont superbes !). Après avoir échangé quelque thé, nous en partageons un. Conseillé par le cher Vivien, je choisis un Long Men Xiang, un thé dont je parlerai plus tard… j’en ramène dans mes bagages. L’infusion est brillante, très fraîche et végétale. Propice aux échanges également, et ici aussi la magie du thé opère, je ne connaissais pas Ségolène et Patrick avant cette belle rencontre (sauf quelques mails échangés et la lecture du blog), mais nous faisons partie du même monde, celui de cette boisson mythique, dont nous partageons l’esprit et les valeurs. Il est déjà temps de nous quitter, mais nous nous reverrons certainement à Bruxelles, à Bordeaux. Non, je ne serai pas seule à manger cela… Nous serons quelques-uns de plus ! Ah ce carnet de croquis ! Et une autre photographe photographiée. Scènes ordinaires d’un repas qui l’est bien moins. A la fois simple et tellement savoureux. Entre dégustation et papotages. Mais qu’arrive-t-il à notre présidente? Après avoir été prise d’un irrépressible fou rire, la v’la maintenant qu’elle prend un éventail pour un miroir… no comment. Nous quittons à regret cet autre lieu incontournable qu’est Thés de Chine et Vivien, toujours aussi accueillant. La maison de la culture du Japon. Cette exposition n’était pas mon premier choix, je garde un tel souvenir d’une inoubliable visite au Guimet (http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2009/12/hommage-maitre-itaro-yamaguchi.html ) mais quel enchantement! J’ai très vite été prise par cet univers dont je ne connais pratiquement rien. Mais faut-il connaître pour admirer ? J’ai été littéralement prise par cette émotion esthétique que j’ai déjà ressentie face à une autre exposition sur la calligraphie chinoise lors de l’année de la Chine il y a quelques années. Ce qui m’impressionne particulièrement, c’est ce qui provoque en moi tant d’émotion alors que je suis totalement étrangère à ce que je découvre. Ai-je été japonaise, chinoise dans d’autres vies ? L’idée ne me déplait pas ! Je ne suis pas du tout certaine de m’exprimer clairement tant l’émotion rétrospective est à nouveau bien présente. Mais que faire maintenant ? Nos rendez-vous suivants sont à 20h30, il est 18 heures. Katia et moi épluchons nos bibles, Fabienne téléphone pour prendre rendez-vous, mais la plupart des salons ferment à 18h30 ou 19h. Elle a alors une idée lumineuse et téléphone au Crillon ; oui, elle est comme cela et nous ne l’avons pas regretté ! Troublée sans doute par cette affiche qui nous parle, j’ai raté la photo en pied et celle-là n’est guère mieux. Installées maintenant dans ce salon très cosy, nous découvrons la carte des thés. Que va-t-on prendre ? Katia dans ce clair-obscur a des airs de Joconde…Entre Kokeicha et Duc de Crillon, ces thés bien infusés sont servis dans des théières en accord avec le lieu. Reflet dans la tasse, romantisme... Boire le petit doigt levé est d’un chic… Tant qu’on n’attrape pas un fou rire ! Encore de beaux moments de partage, mais il est temps de nous quitter, elles deux pour rejoindre les autres dans un resto japonais, moi pour rejoindre Marie, une amie de près de 33 ans et que je retrouve malheureusement trop peu souvent. Merci mille fois chère Marie pour cette merveilleuse soirée pendant laquelle nous avons retrouvé nos 20 ans, nos années d’insouciance et comme tu l’as si bien dit : "nous n’avons pas beaucoup changé". C’est un peu vrai. Ce qui l'est certainement par contre, c'st que nous avons le culte de l'amitié! Et désolée pour les photos, un appareil doit se recharger, ce que je n’ai pas fait. Il était 3h30 ce matin quand je suis rentrée, ce qui explique que le billet d’hier est pour aujourd’hui ! Et je n'ai pas les idées très claires, je n'ai pas assez dormi... et je n'ai plus 20 ans.

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