samedi 2 juin 2012

God save the Queen !

Ce matin,  temps maussade et frisquet mais dès midi, tout change.
Alors que mon mari veut suivre les festivités royales à la télévision, pour moi, il n’en est pas question mais pour être en phase avec cet évènement mondial, je me mets dans l’ambiance… J’adore ces petites anglaises, il fut un temps où chaque fois que je me rendais à Londres, j’en ramenais une.
 Je n’ai trouvé de drapeau ad hoc que sur mon dictionnaire.  
Celui-ci me sera bien nécessaire pour aborder la lecture de ce livre un peu spécial.  Le thé choisi est un Meng Ding Gan Lu de chez Tchang de Chine.
Dès les premières pages cependant, c’est une autre information qui retient mon attention, elle concerne le lien entre les Portugais et le thé, une autre version, ce serait bien les Portugais qui auraient introduit le thé en Europe, les Hollandais eux l’ont popularisé.
Je vais donc essayer de corroborer cette information mais avant,  je veux aller directement à l’essentiel, et voir si je peux découvrir mon avenir dans mes feuilles préférées…  Déjà la précision des dessins me rend dubitative...


Et là, fou rire, je ne lirai jamais dans les "feuilles", celles que j’utilise ne conviennent pas et je n’ai pas de "dust", quelle tristesse ! La seule fois où on m’a lu mon avenir, c’était en Grèce, leur café s’y prête très bien…Je n’ai eu que de bons présages à l’époque, je m’en tiendrai à cela.
C’est vrai qu’en faisant les recherches pour rédiger le billet précédent, je n’avais consulté que les ouvrages en français.
Et dans ce petit livre consacré à L’East Indian Company, je retrouve le rôle des Portugais à Macao dont m’a déjà parlé Kris dans son commentaire. 

Elle me donne un lien que je suis allée consulter http://tea.co.uk/catherine-of-braganza et là par contre, je trouve des informations qui ne correspondent pas à ce que j’ai lu dans mes livres.
Je vais donc les consulter à nouveau, et cette fois-ci  mon thé de lecture sera un Qimen Mao Feng infusé dans une théière de circonstance et bu dans un mug so British.   
Dans  son Histoire du thé, Paul Butel parle bien d’un courtisan, mais celui-ci ne porte pas le même nom, il le nomme Edmund Hallen, et il aurait écrit une ode intitulée : "A la meilleure des reines, la meilleures des herbes". pour le premier anniversaire du règne de Catherine, tandis que dans l’article anglais, il s’agit de Edmund Waller dont le poème est composé pour son anniversaire. 
 Dans Tea for 2, on en sait plus sur les raisons du mariage de la princesse portugaise : comme quasi toujours, c’est la géopolitique qui est en jeu.
Un peu plus loin, on reparle des Portugais et de leur lien au thé. Par contre il est clairement dit qu’aucun texte ne fait allusion au rôle prépondérant de princesse concernant le thé, on y parle de ce  Samuel Pepys qui parle du thé que boit son épouse comme une " tisane médicamenteuse" (...)  mais jamais il n’associa le thé à la reine".  J’en resterai là pour l’histoire, le plus important est le présent et le bonheur jamais démenti que procurent ces Feuilles... Je me servirai par contre tout le week-end de mes belles petites Anglaises pour célébrer à ma façon une tranche d’histoire contemporaine : God save the Queen... 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Eh oui, Catherine apportait en dot Bombay, qui allait favoriser le commerce anglais, ce que le UK Tea Council traite sous Charles II, laissant à l'infante son coffre de thé et son habitude d'en boire.
Kris

Francine a dit…

Pas mal résumé, Kris. De mon côté j'ai voulu laisser un commentaire sur "ton" jubilé mais il n'est pas passé. Je vais réessayer, mais je te demandais si tu savais avec certitude quel(s) est (sont) le(s) thé(s) préféré(s) de la reine...