mercredi 12 juin 2013

Premier jour de bonheur et de vraies vacances !

Trop courte nuit interrompue par la sonnerie de mon GSM, c’est Xavier qui me souhaite une belle journée après les émotions d’hier.
Après le petit déjeuner, je m’installe sur la terrasse de ce jardin fleuri qui embaume pour déguster un Anji Bai Cha griffé Thés de Chine. Puis je consulte une dernière fois ce livre très utile pour me remémorer ce que j’ai prévu de visiter aujourd’hui. Mais alors que d’habitude, je ne tiens plus en place, ici dans ce jardin, je me laisse imprégner de cette ambiance si reposante, comme à Groen, je me sens si bien dans cette nature que je ne suis pas pressée de quitter ce lieu si paisible.
Me voilà maintenant à l’arrêt du bus, une belle journée commence 
 à l’ombre d’un magnifique catalpa. Je prends ensuite le tram qui me dépose Place Broglie où je commence par flâner dans ce petit marché.
Premier arrêt non prévu, cette pâtisserie d’où une jeune femme me propose de goûter un bredele, je sais maintenant ce que c’est, un ensemble de petits gâteaux très tentants.
Rue des hallebardes à présent.
Et 2e arrêt imprévu : j’ai toujours été fascinée par ces canifs suisses, mon amie Marie-Claude, une suissesse rencontrée au fin fond de la Grèce il y a bien longtemps maintenant, m’a offert il y a des années, le plus petit de tous. Je l’ai malheureusement égaré et jusqu’ici, je ne l’avais jamais remplacé, c’est chose faite aujourd’hui. J’avais prévu la croisière sur l’Ill, incontournable chaque fois que je suis ici, mais je l’ai reportée à demain, jour de la fête des dragons-bateaux en Chine.
Un passage à la cathédrale puis je vais Au fond du Jardin, un autre incontournable, réserver une table pour Fabienne et moi cet après-midi.
J’en profite pour admirer toutes ces petites choses raffinées à l’image de ce lieu hors du temps.  
je n’irai pas plus loin,
fascinée par cette atmosphère très anglaise
créée et mise en scène par Frédéric 
Je ne sais où donner de la tête. Chaque lieu pourrait raconter une histoire...
Nous sommes ici en pleine ville, à 2 pas de la Place du Château en reconstruction mais amputée de ses majestueux marronniers.
Mais on se croirait dans un cottage créé par Frédéric et avec talent, un vrai amoureux de la nature, de l’harmonie et de la passion du beau.
Fabienne m’a rejointe plus tôt que prévu et nous allons tout à côté au bistrot – chocolat, un resto végétarien.
Simple mais très bon. Comme dessert un surprenant et délicieux sorbet pastèque – basilic.
Agrémenté de nos papotages, rigolade assurée.
Nous voilà à présent de nouveau en Angleterre. Fred n’est pas seulement doué en jardinage romantique, il n’a pas son pareil pour décrire dans des mots imagés et poétiques, ce qui se trouve sur la carte, nous l’écouterions pendant des heures… Un petit vent s’est levé, nous émigrons à l’intérieur pour rester dans cette atmosphère feutrée, dehors le bruit des engins du chantier ne cadrent pas vraiment avec cet endroit magique.
Fabienne consulte Crème et châtiments à la recherche du Train bleu.
Au menu, la formule dégustation composée d’un crumble aux prunes, le cake du jour aux griottes et une madeleine dont Laurent a le secret.
Pour moi, les scones chauds et ses accompagnements dont je ne me lasse pas.
Et pour toutes les deux, L’amant du train bleu ; "très belle composition de thé blanc. Tout l’esprit des fleurs du Japon et de fruits secrets". Mon programme du jour est définitivement bouleversé, nous avons passé plus de 4 heures ici mais je ne le regrette pas. Parler donne faim et soif surtout.
Fabienne choisit un sorbet joliment intitulé Nuit de Roses, composé de roses certifolia et de violettes cristallisées.
Et un thé Vallée des anges" la légende raconte qu’un jour au cœur d’une verte prairie apparurent 3 anges émeraudes les bras chargés de corbeilles d’agrumes et de fruits rares".
Quant à moi, j’ai choisi Rêverie d’enfance, "souvenir de la baie de Cancale, le chocolat chaud au caramel et beurre salé » accompagné d’une glace chocolatée « esprit caramel anglais". Des moments intenses d’échanges tour à tour joyeux et sérieux.
Il est temps maintenant de rentrer, sans oublier de passer à la boutique. MERCI pour tout Frédéric, rien ici n’est banal, nous pénétrons dans un monde de vrai raffinement où le beau et le bon ne font qu’un. Et le derrière le bon, il y a Laurent. Une vraie magie se dégage de votre couple.
Il a fait plutôt gris aujourd’hui mais ce soir le ciel est magnifique, il me fait penser à des vagues poussées par le vent.
 Et voilà ce que nous a préparé Alain : des suprêmes de poulet aux morilles, c’est digne d’un grand restaurant.
Fabienne, tu as de la chance d’avoir un cordon-bleu à la maison, cela te permet de passer des instants hors du temps avec ta vieille copine.
Je ne me souviens plus de ce qui a provoqué ton hilarité, mais ce repas ne fut pas morose !
Un dessert très frais pour le clôturer et nous vaquons chacun à nos tâches respectives. Un petit bémol cependant, je n’ai pas le droit de toucher à la moindre fourchette, c’est valable aussi pour les autres couverts et pour les assiettes, ce n’est pas dans mes habitudes !  Mais MERCI à vous deux de me gâter ainsi, ce sont pour moi de vraies vacances… Demain, un autre jour magique m’attend et cette fois, je peux affirmer que le programme sera respecté !

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