samedi 14 février 2015

Nettoyage de printemps... mais pas que



 
 
 
 
Pas de panique, ceux qui me connaissent savent je ne cède pas à ce genre d'activité annuelle, j'ai une adorable femme de ménage qui n'attend que cela et elle est bien plus compétente et efficace que moi. Une exception cependant, mon salon bleu-thé !
Ce matin, le soleil dardait ses généreux rayons sur les vitres de mon salon. J'ai constaté avec horreur leur état lamentable, il faut que j'y remédie, et cela tombe bien, c'est avec l'argenterie et les sanitaires la seule chose dont j'aime m'occuper. Mais avant cela:

 
 
 
 
LE Matcha
 
 
 
 
,
LA musique
et ce moment de méditation tourné vers l'Essentiel. L'opération nettoyage peut commencer.
Je ne fais jamais rien à moitié, l'exercice me prend donc énormément de temps d'autant qu'en prenant chaque objet, je me rappelle ce qu'ils m'évoquent : les coups de foudre pour certains, et l'excitation de l'achat qui a suivi, l'émotion en en recevant certains en cadeau, et même si je ne les aurais pas choisis, je reste touchée par le geste.
Cinq heures plus tard, le résultat est là.
Il fait assez doux, un petit tour de jardin pour respirer cet air qui a des relents de printemps... Je rêve de balade mais j'ai encore du travail librement consenti.
Et voilà la suite mais pas la fin, ce sera pour demain, le thé me manque.
Mais d'abord, admirer le ciel en fin de journée, très chargé.
Un
Rou Gui griffé Magie du Thé, une vraie gourmandise.
A peine sont-elles arrosées qu'elles se bousculent à la surface.
Un parfum de brioche grillée s'échappe du pot de justice,
et donne dans la tasse des saveurs de dessert sucré avec des notes beurrées, un vrai régal.
Les passages suivants sont plus calmes, les belles langoureuses restent au fond de la théière tout en continuant
à délivrer leurs trésors aromatiques.
Jolie couleur orangée de ce breuvage toujours aussi doux.
Non, ce n'est pas encore la fin, un peu de repos seulement, le temps du souper.
Un dernier bain
avant d'entamer leur deuxième vie...
Camaïeu de gris ce matin dans le ciel
mais pas dans la tasse, j'infuse le fond de boîte du
Rou Gui d'hier.
Au son de ces voix envoûtantes, je savoure cette brioche liquide en méditant sur ce jour très particulier qui n'est pas lié à saint Valentin, encore que... une vraie maman n'est-elle pas amoureuse de son fils ? Du seul amour inconditionnel et donc éternel ?
Deux théières plus tard, la dernière tasse toujours aussi douce
grâce à elles. Le travail peut commencer.
Deux heures plus tard... Tout est rutilant.
Quand j'effectue ce genre d'activité, je mets la musique à tue-tête, mais ici ô surprise, Félix Leclerc a la voix de Georges Moustaki... Je verrai cela plus tard.
"Le problème" quand on met de l'ordre dans sa bibliothèque, c'est qu'il y a des tentations qui nous font dévier de notre route toute droite ; je veux me replonger dans ce livre de poèmes illustrés.
Mais avant cela, un fabuleux
Feng Huang Dan Cong griffé ThéÔdor contenu dans cet écrin
qui, il y a longtemps, abritait ce
Pu Er vert du Laos, un de mes coups de foudres gustatifs, qu'est-il devenu, le reverrai-je un jour ?...
Au parfum de marmelade d'orange sur pain grillé de ces grandes feuilles sèches gris foncé, succèdent maintenant des parfums à la fois complexes et subtils qui rappellent les parfums en plus présents.
Au fur et à mesure des passages, la liqueur évolue et en couleur et en saveur.
Un peu de lecture maintenant, avec ce
Chant du Thé.
Magie des mots, magie des saveurs, autant d'émotions intenses
en contemplant une dernière fois celles qui les ont procurées. Il est temps d'aller préparer le dîner, ce sera vite fait, mon pauvre mari ne peut rien manger de consistant, vive le dentiste... Désolé de ne pas pouvoir m'inviter au restaurant en ce jour particulier, j'ai beau lui dire que je vis mes passions tous les jours, il ne l'entend pas ainsi.
Retour dans mon cocon bien décidée à continuer le travail... Pas pour longtemps,
une magnifique lumière illumine mon salon bleu-thé.
Ce matin, j'avais extrait cet autre livre, jamais achevé à l'époque, j'en continuerai la lecture cet après-midi.
Avec un thé spécial :
Thé mon amour griffé L'essence du thé.
Dans l'écrin, il n'y a pas que des feuilles...
La lecture peut commencer. Belle idée que de me plonger dans ce texte du XVIIe siècle et (re)découvrir la vision du monde très ethnocentrique de l'époque. Je n'ai pas terminé, j'y reviendrai mais il est temps que je retrouve l'autre vie qui me conduira à la cuisine.
Mais avant cela, un regard vers le ciel qui a bien changé.
Un coup d'œil sur le thermomètre, l'hiver semble desserrer son étreinte,
et le ciel juste derrière devient flamboyant en quelques minutes. Au moment de poster ce billet, belle surprise :
Un Ninja et Pocahontas, ne sont-ils pas à croquer !
Mais que signifie ce tomawak, qu'est-ce qui se prépare ?
LA réponse... même dans cette posture, ils sont adorables ! Merci chère Fanou, j'ai hâte de les revoir tes deux "bandits"... Plus que 2 fois dormir !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ton "salon bleu" est magnifique. Gros Bizouille Mich

Francine a dit…

Merci Mich, je confirme et je rêve qu'un jour tu puisses le voir de près! Je suppose que ton jardin explose comme le mien et que ton mari pourra bientôt en profiter. Bises, bonne soirée et bon thé, laisse-moi deviner... un Pu Er?