lundi 28 décembre 2015

Dernière ligne, pas très droite!

Aujourd’hui commence la dernière semaine de l’année,  je n’en suis pas fâchée, et pour cause : 
veille de Noël, non ce n’est pas un entrepôt Ikea… 
Deux jours plus tard, on y voit un peu plus clair mais c’est certain, la cuisine ne sera pas terminée cette année 
même si ces deux courageux sont venus travailler dimanche… Ce matin, horaire décalé, j’ai lu jusqu’à 6 heures ce matin et mon mari m’a laissé dormir malgré la présence de notre fée du logis, il faut dire qu’il y a de quoi faire en bas.  
Il est 10h30 quand je quitte les bras de Morphée pour découvrir ce beau ciel bleu tout doux. 
Je m’adonne évidemment à mes rituels : ce matin, ce sera un Sencha Chiran griffé Lupicia
et à la belle lumière du ciel, répond celle de Noël. 
Moment de paix et de méditation en dégustant ce nectar 
avant de préparer la table pour accueillir ma chère Magdalena.
Dans le mug, un 25 December white griffé ThéÔdor  que l’amatrice de thé apprécie, elle peut même mettre un nom sur la plupart des différentes saveurs, eh oui.
Nous papotons un peu, du temps notamment… il neige dans son pays d’origine et elle espère qu’elle arrivera très vite ici…,  j’en profite pour la remercier pour son travail, l’état des lieux en ce moment en découragerait plus d’une !
Elle a tellement aimé ces Feuilles que je lui offre la boîte, elle n’a d’abord pas voulu accepter parce que je lui ai déjà donné quelques autres thés pour Noël, mais quand je lui ai montré les autres boîtes de 25 December White, elle a
finalement accepté, c’est bien la moindre des choses que je puisse faire, bientôt, il faudra ranger les armoires, ça, ce n’est pas très fastidieux, mais avant il faudra tout laver, et ça, c’est tout autre chose ! 
Un petit regard amusé sur ces petits sachets jaunes, je les aime ceux-là… 
Après un frugal dîner, je devrais aller faire des courses, c’est en principe mon devoir de femme au foyer 
Mais aujourd’hui entre devoir et plaisir, mon cœur ne balance pas ! 
Le Dong Ding d’automne, cadeau de ma chère belle-fille, sera mon thé de lecture. C’est avec impatience que je me replonge dans cette Chine du 13e siècle, c’est violent, cruel et certains passages, ceux qui décrivent les odeurs dans les quartiers miséreux m’ont fait penser au Parfum de Susskind, je le relirai c’est sûr. 
A la demande de mon mari, je descends voir ce qui se passe dans la pièce du dessous de mon cocon, je pourrai bientôt inaugurer cet engin. Mais je veux encore garder ma "vieille" cuisinière, je dois m’imprégner du mode d’emploi de la nouvelle . 
C’est avec un peu d’appréhension que je m’apprête à le lire, le four vapeur est en effet incorporé au four traditionnel, je croyais que c’était deux pièces séparées. Et je ne suis pas très familiarisée avec ce genre de littérature.
Et là, j’ai failli péter un câble en lisant les mises en garde : NE PAS UTILISER DES MOULES EN SILICONE, or je les utilise tout le temps et je viens d’en racheter quelques nouveaux… Cela veut donc dire que je dois acheter un petit four d’appoint parce qu’il n’est évidemment pas question de ne pas les employer !  J’étais hors de moi mais heureusement un coup de fil m’a un peu calmée, demain sera un autre jour… J’ai hâte d’y être, en attendant je vais continuer à découvrir la vie de Ci Song, le lecteur de cadavres dont les débuts dans la vie sont terrifiants,  j’espère qu’il ne terminera pas comme Jean-Baptiste Grenouille, j’en saurai bientôt plus…

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