dimanche 13 mars 2016

Un merveilleux dimanche, un de plus!

Après une journée de labeur effréné samedi, je me suis retirée dans mon cocon resplendissant de propreté pour admirer le travail accompli, et d’une seule traite cette fois-ci ! Il faut dire que la cuisine devait être achevée, « sûr de sûr samedi» , sauf que… Mon mari a mis au moins 5 paires de gants pour m’annoncer la nouvelle, j’avais deux choix : exploser ou canaliser mon énergie négative débordante genre casserole à pression, j’ai choisi la deuxième solution. C’est fou ce que la colère, je devrais même dire la rage, transformée donne des  résultats surprenants ! Cela faisait quasi un an que je n’avais plus tout nettoyé de fond en comble, et à l’époque, j’avais mis deux jours (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/02/nettoyage-de-printemps-mais-pas-que.html ). Mais le résultat est là, plus un gramme de poussière nulle part. Je pensais m’endormir très vite après cet exploit, mais ni Hypnos ni Morphée ne se sont manifestés, Pendant une bonne partie de cette nuit spéciale, mon esprit a vagabondé, me faisant revivre des moments forts de ces 4 dernières années, c’était magiquissime ! Ce dimanche s’est donc passé en horaire décalé, heureusement mon mari sortait aujourd’hui, j’ai donc pu vivre à mon rythme : petit-déjeuner à 11 heures, dîner à 14h30 et entre les deux, un peu de jardinage sous un merveilleux soleil printanier. 
Et ce ciel m’a inspirée.
Sur ma terrasse, bien abritée,  il fait 17° ! 
Il ne me restait plus beaucoup de ce Thé des Princes griffé ThéÔdor, la dernière fois que je l’ai infusé date de l’année dernière, une date particulière :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/12/resurrection-merci-la-vie.html et comme chaque fois qu’il ne me reste que quelques feuilles, je les garde pour une occasion particulière, ce fut aujourd’hui, mon premier thé sur la terrasse!
Tout en savourant ce breuvage aux notes douces, légèrement sucrées, j’observe cette nature en pleine résurrection et les hôtes de ce lieu au va-et-vient incessant à la mangeoire, tandis que le faisan criaille à s’époumoner. Sans résultat jusqu’ici, madame ne se montre pas. La théière est vide et la température ne me permet plus de rester dehors, c’était un très bon début. 
Retour dans mon cocon  où j’admire ces Belles, mais à les voir, je pense qu’elles n’ont pas encore tout donné, 
je les pose dans le zhong 
je pense qu’elles n’ont pas dit leur dernier mot. 
Et effectivement, la couleur a foncé, les notes sont plus boisées, et la liqueur, plus corsée, me réchauffe et me fait penser au ginseng dont les feuilles ont été imprégnées. 
Et plus particulièrement à cette grande boîte, encore un cadeau, merci à mon généreux donateur… 
A l’intérieur plein de petits sachets. 
en rouge et vert 
et de l’autre côté, des pourcentages, mais de quoi ??? 
Le côté du couvercle me donne une explication, il n’y a pas que du ginseng, peu s’en faut mais par contre pas de thé, contrairement à ce qui est annoncé sur la boite. 
Je suis curieuse de découvrir ce mystérieux contenu, et là un fou rire, l’odeur de ces petits grains me fait penser à celle d’un bouillon-cube !
L’eau chaude les dissout instantanément et donne une belle couleur soleil à cette improbable infusion. Je ne peux encore rien dire sur cette saveur particulière, mais rien à voir avec le bouillon-cube. Un cri strident trouble tout à coup le calme de mon salon bleu-thé, c’est le faisan. Que lui arrive-t-il?
Je me précipite sur la terrasse, mais rien à l’horizon et je ne l'entends plus; par contre un bruit de moteur dans l’allée, c’est mon mari qui rentre, 
Un dernier regard sur le soleil couchant et je vais le rejoindre, je passerai la soirée avec lui après cette journée en solitaire. La vie est pleine de petits bonheurs, et de belles surprises.

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